Deux regards, deux points de vue sur l’entreprise et une complémentarité des approches
Le regard de Bénédicte Chatelier, collaboratrice Formatys
Il est pour moi une évidence que chaque salarié a sa part de responsabilité dans le climat social de son entreprise. Portée par les valeurs auxquelles j’adhère totalement et assurée de la confiance que me témoigne ma direction et mes collègues, il m’est tout naturel de vouloir donner en retour. Ma contribution réside tout simplement et naturellement à me rendre à l’écoute de mes collèguesen tenant compte de leurs besoins, leur charge de travail, leur état d’âme, leur humeur et leurs contraintes.
J’essaie au mieux d’adapter mon attitude aux circonstances. Par exemple :
- Si je ressens d’un collègue un besoin de parler, je vais faire en sorte de trouver un moment pour l’écouter.
- Si je ressens d’un collègue un besoin d’isolement, je vais sciemment prendre de la distance.
- Si je ressens d’un collègue une demande d’aide (même non formulée), je vais essayer de lui apporter mon soutien.
- Si je ressens d’un collègue un besoin de concentration, je vais faire attention à ne pas l’interrompre.
En fait, faire attention à ces signes permet de respecter l’autre.
Par ailleurs, il est aussi pour moi important de comprendre ce que chacun fait afin de mieux l’appréhender et savoir qui solliciter à bon escient. Des moments d’échanges informels permettent de créer du lien et c’est pourquoi je ne refuse jamais un déjeuner entre collègues ! Se dire les choses en toute franchise et transparence permet de se sentir libre et de ne pas rester avec des non-dits ou avoir de la rancœur. J’essaie de faire attention à ne pas prendre parti et d’entendre les différents points de vue même si je ne les partage pas. La tolérance est un facteur essentiel dans les échanges entre collègues. A chacun sa façon d’apporter sa contribution au climat de son entreprise en fonction de son tempérament, de sa nature, de sa personnalité et de son attachement.
Le regard de Valérie, dirigeante de Formatys
Il est clair qu’en tant que dirigeante, j’ai le devoir et la responsabilité de favoriser et maintenir un climat propice au travail et au développement de chacun, un environnement où chacun trouve sa place et prenne du plaisir à réaliser sa mission, innover et avancer.
Cela suppose plusieurs conditions de ma part :
- Etre attentive au quotidien et percevoir les zones de crispation, d’inconfort, de fatigue ;
- Faire confiance et s’appuyer sur la solidité du groupe, particulièrement dans les moments difficiles ;
- Ne pas chercher à plaire, mais être juste et équitable dans l’action managériale ;
- Savoir faire des choix et prendre des décisions dans l’intérêt collectif et non selon les souhaits individuels ;
- Prévoir ce qui pourrait être source d’inquiétude ou de tension pour ajuster les messages et l’accompagnement ;
- Laisser la place aux désaccords, aux discussions, sources de progrès et de créativité ;
- Aider chacun à se donner les moyens de ses ambitions, tout en préservant l’esprit d’équipe et d’entraide ;
- Et surtout, le plus important, ne pas se prendre au sérieux !